Marseille : Un cordonnier reconnu coupable d’avoir dissimulé du cannabis dans des chaussures pour les introduire en prison

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Dans un nouveau scandale révélant les pratiques illégales au sein des établissements pénitentiaires, un cordonnier marseillais a été reconnu coupable d’avoir introduit jusqu’à cinq kilos de cannabis dissimulés dans des chaussures destinées à des détenus. Cette affaire, qui suscite de vives inquiétudes quant à la sécuité des prisons, met en lumière les réseaux de trafic de drogues qui tentent de profiter des failles du système carcéral.

Un cordonnier marseillais a été condamné pour avoir introduit des cinq kilos de cannabis dans des chaussures destinées à des détenus. Ce réseau de trafic, découvert grâce à une enquête menée sur la base d’une dénonciation anonyme, a révélé comment des chaussures étaient utilisées comme moyen de transport pour des stupéfiants en milieu carcéral. Le tribunal correctionnel de Marseille a prononcé une peine de deux ans de prison, dont un an avec sursis, ainsi qu’une amende de 10 000 euros.

Les faits révélés par l’enquête

En janvier 2020, des investigations ont été lancées suite à des informations anonymes signalant des liens suspect entre le cordonnier et des détenus dans plusieurs établissements pénitentiaires, notamment ceux d’Aix-Luynes, Tarascon et Avignon. Les enquêteurs ont pu établir que des baskets faisaient l’objet de commandes spéciales par des prisonniers, qui souhaitaient y cacher de la drogue ou des cartes téléphoniques.

La saisie d’une paire de chaussures dans une prison a permis d’établir que chaque paire pouvait contenir jusqu’à 100 grammes de résine de cannabis. Pendant une période de six mois, les autorités estiment qu’environ 5 kg de cannabis ont été introduits dans le milieu carcéral grâce à cette méthode audacieuse.

Le modus operandi du cordonnier

Le cordonnier, âgé de 62 ans au moment des faits, a reconnu avoir participé à une dizaine de transactions, pour lesquelles il recevait une rémunération de 70 euros par paire. Selon son avocat, ce dernier aurait été convaincu que les détenus utilisaient ces drogues pour mieux gérer leur emprisonnement, et a ainsi accepté d’agir en tant que intermédiaire.

Une des révélations les plus insolites de cette affaire concerne un comprimé destiné à introduire un couteau en céramique. Lors d’écoutes téléphoniques, on entend le cordonnier évoquer les difficultés logistiques de glisser un tel objet en disant que cela « ne rentre pas dans du 40 ». Les chaussures ainsi que les stupéfiants étaient généralement remis au cordonnier par des amis ou la compagne de détenus, puis passés lors de parloirs.

Les conséquences et la répression

Les activités illicites du cordonnier ne sont pas restées sans suite. Trois complices, dont deux femmes, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis pour leur rôle d’intermédiaires. Par ailleurs, un détenu directement impliqué dans ce circuit a été condamné à trois ans de prison. Un autre prisonnier a aussi affirmé avoir été contraint d’agir sous la pression d’autres détenus.

Cette affaire souligne les défis persistants rencontrés par les autorités pénitentiaires face aux tentatives de contrebande à l’intérieur des murs des prisons. Les faits récents concernant des opérations anti-drogue montrent la détermination des forces de l’ordre à démanteler les réseaux de trafic et à préserver la sécurité des établissements pénitentiaires.

Un aperçu du trafic de drogues en milieu carcéral

Le cas du cordonnier n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Les récentes saisies, telles que celles d’réseaux internationaux de trafic de drogues, révèlent l’ampleur du phénomène. Les méthodes de contrebande évoluent avec le temps, rendant les tâches des agents pénitentiaires toujours plus complexes.

Les incidents de livraison de téléphones par drone et d’autres tentatives de trafic illustrent la constante lutte entre les autorités et les criminels. Les enjeux de sécurité dans les prisons restent plus pressants que jamais, faisant peser une responsabilité immense sur les épaules des autorités judiciaires et pénitentiaires.