Alors que les élections municipales de 2026 approchent à grands pas, le Rassemblement National se prépare à intensifier sa campagne à Marseille. Fort de ses récents succès électoraux, le parti, sous la direction de son chef départemental Franck Allisio, vise à s’imposer comme un concurrent sérieux au maire sortant Benoît Payan. Dans un contexte où la dynamique politique évolue rapidement, le RN affiche des ambitions honnêtes et stratégiques, espérant tirer profit des secteurs clés de la ville afin de transformer ses résultats en victoires concrètes.
À moins de deux ans des élections municipales de 2026, le Rassemblement National (RN) s’affirme comme un acteur clé à Marseille, avec la volonté de contester le poste de maire actuellement occupé par Benoît Payan. Le chef départemental, Franck Allisio, projette de mener une liste forte pour conquérir plusieurs secteurs de la ville. Avec un historique électoral prometteur et de nouvelles stratégies, le RN consolide son intention de devenir un sérieux concurrent dans la deuxième ville de France.
Une dynamique électorale favorable
Les récents résultats électoraux du RN à Marseille, notamment lors des dernières échéances législatives où trois députés ont été élus, renforcent les ambitions du parti. En ce début d’année 2025, Franck Allisio, à proximité du palais du Pharo, exprime son optimisme : « On peut empêcher Benoît Payan d’être réélu ». Cette déclaration marque la détermination du RN à briser la dynamique actuelle et à faire sa place dans le paysage politique marseillais.
Les résultats des sondages comme indicateurs
Un sondage d’opinion publié à la fin de l’année dernière souligne la montée en puissance du RN, plaçant le parti en seconde position avec 31 % des voix potentielles pour les prochaines municipales. Bien qu’actuellement derrière Benoît Payan, ce résultat atteste d’un climat favorable. « Il y a une dynamique », insiste Allisio, qui évalue que lors d’un second tour, le RN pourrait atteindre 43 % des voix, signe d’un soutien grandissant dans la ville.
Une candidature qui pourrait se confirmer
Malgré l’absence d’un candidat déclaré, Franck Allisio laisse planer l’idée de sa candidature. « De ma candidature, il est question », affirme-t-il, promettant une annonce « prochainement ». À Marseille, le RN a besoin d’un leader capable de rassembler et de s’imposer. Allisio se présente comme le candidat idéal, ayant à la fois une surface politique et une expérience médiatique nécessaires.
Les secteurs ciblés par le RN
Le RN ambitionne de remporter des secteurs cruciaux pour assurer sa victoire en 2026. Avec une approche structurée selon les réalités des élections municipales, Allisio identifie les 11e et 12e arrondissements comme des objectifs prioritaires. Des calculs électoraux minutieux sont nécessaires, car la ville se gagne par des alliances stratégiques. « On va faire du plus gagnable au moins gagnable », clarifie Allisio, soulignant l’importance de conquérir des zones où le RN bénéficie déjà d’une base solide.
Le regard tourné vers l’avenir
Alors que le climat politique à Marseille reste tendu, le RN suit de près les mouvements des autres partis et les alliances potentielles au sein de la gauche. Allisio prédit que pour gagner dans des arrondissements comme les 15e et 16e, une division au sein de la gauche serait nécessaire. Les calculs de coalition sont également sur la table, notamment face à une candidature de la droite regroupée autour de Renaud Muselier.
Un jeu de pouvoir complexe
Avec le Rassemblement National qui se positionne fermement sur l’échiquier politique marseillais, le jeu de pouvoir devient de plus en plus complexe. Allisio se distingue comme un acteur déterminé, prêt à négocier et à créer des alliances stratégiques si nécessaire. Cependant, les défis à relever restent nombreux, notamment face à une opposition bien établie et à des enjeux sociopolitiques qui méritent d’être minutieusement analysés.
À Marseille, la bataille pour le pouvoir est lancée, et le RN rêve de se hisser au sommet, déterminé à transformer ses ambitions en réalité politique.