Récemment, les collectifs Extinction Rebellion et Stop Croisières ont décidé d’agir ensemble pour alerter l’opinion publique sur les impacts environnementaux causés par l’industrie des croisières. En effet, dans la matinée de samedi, une action de blocage a eu lieu dans le port de Marseille. A bord de leurs kayaks et canoës, une dizaine de militants a freiné l’accès aux navires de croisière, provoquant ainsi une mobilisation inattendue et médiatique.
Le contexte de l’action
La ville de Marseille, connue pour son port vibrant et ses paysages à couper le souffle, n’est pas étrangère aux débats autour de la pollution maritime. Les navires de croisière, attirant des millions de touristes chaque année, sont souvent pointés du doigt pour leur contribution à la pollution et à la dégradation des écosystèmes marins. Les collectifs Extinction Rebellion et Stop Croisières œuvrent pour sensibiliser le public à ces enjeux, en dénonçant les conséquences néfastes de la surpopulation touristique et des pratiques des compagnies de croisière.
Le blocage du port
A 6h30 du matin, les activistes se lancent dans l’action, mobilisant leurs kayaks pour créer un barrage sur la passe nord du grand port. Pendant près de deux heures, les militants ont réussi à empêcher l’accostage de plusieurs navires de croisière. Selon les estimations des militants, environ 20 000 personnes ont été impactées par cette action, immobilisées en rade de Marseille. Ce blocage a mis en lumière non seulement les problèmes environnementaux mais a aussi véhiculé un message fort : il est temps de repenser notre façon de consommer le tourisme.
La réponse des autorités
La gendarmerie maritime a rapidement été alertée. Alors que le soleil se levait sur Marseille, les forces de l’ordre ont fait leur entrée pour déloger les militants. Cette réaction souligne la tension persistante entre les actions de désobéissance civile menées par des groupes comme Extinction Rebellion et Stop Croisières et la législation en vigueur, qui cherche à maintenir un flux constant de tourisme tout en négligeant les véritables enjeux écologiques.
Un message porté par des militants déterminés
Les membres des deux collectifs se sont rassemblés avec l’espoir de susciter un véritable changement dans les mentalités. Au-delà de la simple perturbation au port, leur action vise à ouvrir le dialogue sur l’avenir des pratiques de croisière. Quelle vision avons-nous du tourisme ? Est-il possible d’envisager une industrie touristique respectueuse de l’environnement ? Les militants croient fermement que des alternatives sont possibles, prônant des voyages au rythme de la nature plutôt que des déplacements précipités visant uniquement à maximiser le profit.
Un élan vers l’avenir
Les collectifs ne s’arrêtent pas là. Au-delà de cette action ponctuelle, ils entendent continuer à alerter l’opinion publique sur les enjeux entourant l’impact environnemental du tourisme, en particulier du secteur des croisières. Ils invitent également la population à réfléchir à ses propres habitudes et à la manière dont chacune peut contribuer à une planète plus verte. Dans cette dynamique, ils prévoient d’organiser de futurs événements, discussions et actions de sensibilisation pour galvaniser l’engagement citoyen face aux défis environnementaux contemporains.