À Marseille, la droite tente de se restructurer après l’ère Gaudin, mais l’absence d’un leader charismatique se fait cruellement sentir. Loin des figures emblématiques telles que Jean-Claude Gaudin, ni Martine Vassal ni Renaud Muselier ne se sont pour l’instant déclarés candidats à la mairie. Pour les municipales 2026, l’enjeu est de taille : redonner une cohésion à un camp qui peine à trouver sa voix. « Arrêter la casse de Marseille » semble être le slogan de ralliement des forces de droite et du centre, qui misent sur l’union pour reconquérir la cité phocéenne.
À l’aube des élections municipales de 2026, la droite marseillaise tente de se ressaisir après le long règne de Jean-Claude Gaudin. Cependant, sans leader charismatique clairement identifié, cette union fragile pourrait bien se briser sous le poids des ambitions individuelles. Alors que ni Martine Vassal ni Renaud Muselier ne se sont déclarés candidats à la mairie, la droite cherche encore la figure capable de fédérer et de mener une dynamique collective solide.
Un quart de siècle d’héritage Gaudin
Pendant vingt-cinq ans, Jean-Claude Gaudin a incarné la droite à Marseille, construisant un véritable empire politique. Cet héritage, lourd mais essentiel, est à la fois une force et un fardeau pour ses successeurs. La droite doit désormais apprendre à avancer sans son mentor, en réinventant ses stratégies et en trouvant une nouvelle dynamique collective.
Le vide laissé par l’absence de leadership
Depuis le retrait de Gaudin, la droite peine à désigner un chef de file. Ni Martine Vassal, présidente de la Métropole et du Département, ni Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, n’ont pour l’instant manifesté l’intention de se lancer dans la course à la mairie. Cette absence de leader reconnu laisse un vide que la droite marseillaise peine à combler.
Une union fragile pour 2026
Les stratégies des principaux acteurs
Face à l’enjeu des municipales de 2026, la droite et le camp présidentiel misent sur l’union. Cependant, cette coalition reste instable. Les récentes législatives ont bouleversé les équilibres, rendant les alliances plus complexes. Renaud Muselier et Martine Vassal, bien qu’influents, sont encore loin de s’accorder sur une stratégie commune claire.
Les défis de l’union
La droite marseillaise doit relever plusieurs défis pour maintenir son union fragile. La rivalité entre les personnalités et les aspirations politiques divergentes posent de sérieux obstacles à une collaboration harmonieuse. De plus, la concurrence avec la gauche, qui a également su se rallier, rend la tâche encore plus ardue.
Les enjeux des municipales de 2026
Arrêter la casse de Marseille
À deux ans des élections municipales, un impératif se fait sentir : “Arrêter la casse de Marseille”. Ce slogan résume bien l’état d’esprit de la droite, qui doit se réinventer pour contrer la coalition de gauche tout en proposant une vision claire et pragmatique pour la ville.
Quelles priorités pour la droite ?
La sécurité, la gestion des quartiers populaires, la réforme de l’urbanisme et la modernisation des infrastructures sont autant de priorités que la droite marseillaise doit aborder. Toutefois, sans leader charismatique pour incarner ces enjeux, le risque est grand de rester sur des discours sans traduction concrète en projets politiques.