La ville de Marseille, confrontée à une crise du logement, adopte des mesures strictes pour réguler les locations de courte durée, notamment sur des plateformes telles qu’Airbnb. Le maire, Benoît Payan, a décidé de baisser de 120 à 90 jours la durée maximale autorisée pour la location de la résidence principale, une initiative visant à préserver l’accès au logement pour les Marseillais et à limiter l’utilisation abusive des résidences secondaires à des fins touristiques. Ces nouvelles règlementations reflètent l’engagement de la municipalité à contrer l’impact négatif des meublés touristiques sur le marché immobilier local.
À Marseille, la municipalité renforce ses mesures contre les locations AirBnB
La Ville de Marseille fait face à une crise du logement qui pousse les autorités municipales à renforcer leurs mesures concernant les locations de courte durée sur des plateformes comme AirBnB. Pour protéger le marché locatif et répondre aux préoccupations des habitants, la municipalité a décidé de durcir la réglementation entourant ce type de location, notamment en limitant la durée de location des résidences principales.
Des restrictions strictes sur les locations de courte durée
En réponse à la flambée des loyers et à la pénurie de logements, la municipalité marseillaise a annoncé une nouvelle réglementation qui limite le nombre de jours où il est possible de louer sa résidence principale via des plateformes comme AirBnB. Auparavant, les propriétaires pouvaient louer leur logement jusqu’à 120 jours par an, mais cette durée sera désormais réduite à 90 jours, une mesure que le maire, Benoît Payan, estime nécessaire pour garantir l’accès au logement à tous les Marseillais.
Une lutte contre les résidences secondaires
La réglementation mise en place par la Ville vise également à interdire la location des résidences secondaires sur des plateformes de location touristique. Cette initiative a pour but d’éviter que ces logements ne soient systématiquement transformés en locations de vacances, ce qui aggrave la crise du logement actuelle. En prenant cette mesure, la mairie cherche à assurer une plus grande disponibilité de logements pour les résidents permanents de la ville.
Les réactions face aux nouvelles mesures
La décision de la municipalité a suscité des réactions variées parmi les propriétaires, les locataires, et les opérateurs de plateformes comme AirBnB. Alors que certains saluent les efforts de la mairie pour protéger le marché local, d’autres jugent ces mesures trop restrictives et estiment qu’elles pourraient nuire au secteur du tourisme. La plateforme AirBnB, quant à elle, a exprimé son désaccord face à ce durcissement des règles, qualifiant ces mesures de « contre-productive » pour l’économie locale.
Un cadre réglementaire sur les locations touristiques
La municipalité de Marseille ambitionne de mettre en place un cadre réglementaire des plus stricts à l’échelle nationale. Ce cadre doit permettre une meilleure régulation des locations de meublés touristiques afin de répondre à une demande croissante de logements à long terme. La mise en œuvre de ces nouvelles règles devrait également s’accompagner d’une surveillance accrue pour s’assurer que les propriétaires respectent les limitations établies.
Vers une régulation renforcée
En réduisant significativement le nombre de nuitées autorisées pour les locations de courte durée, la Ville de Marseille fait un pas déterminant vers une régulation renforcée. Avec des mesures qui touchent directement la gestion des locations AirBnB, la municipalité espère favoriser l’accès au logement pour ses citoyens tout en conciliant les enjeux économiques liés au tourisme.