À Marseille, les élèves d’une école primaire du 9e arrondissement vivent dans l’angoisse quotidienne face à des agressions répétées. La situation est exacerbée par la proximité d’un squat de gens du voyage installé sur le parking voisin, créant un climat de tension et d’insécurité. La petite Synda, élève en CM1, a malheureusement été victime de cette violence, bouleversant ainsi la tranquillité de ses camarades et de ses parents. Les incidents de harcèlement dans la cour de récréation deviennent de plus en plus préoccupants, illustrant une véritable crise de sécurité au sein de cette communauté scolaire.
À Marseille, la situation sécuritaire des élèves de l’école élémentaire Square Michelet, dans le 9e arrondissement, est préoccupante. Aux incidents de violences et de harcèlements s’ajoute désormais un squat de gens du voyage installé sur le parking d’un lycée voisin. Ce contexte exacerbe les tensions et renforce l’inquiétude des parents d’élèves et des responsables scolaires.
Le traumatisme d’une jeune élève de CM1
Le 7 juin 2024, Synda, une jeune élève de CM1 scolarisée à l’école élémentaire Square Michelet, a été brutalement agressée dans la cour de récréation. Ce jour-là, cinq autres élèves s’en sont pris à elle, la laissant profondément marquée psychologiquement. Depuis, l’école et sa famille sont en émoi, cherchant des réponses et, surtout, des solutions pour garantir la sécurité des enfants.
L’impact des squats de gens du voyage sur le quotidien des élèves
Depuis le 4 février, une cinquantaine de caravanes de gens du voyage s’est installée sur le parking du lycée Baudelaire à Cran-Gevrier. Si certaines de ces personnes sont des sans-papiers relogés par des associations, d’autres sont des squatteurs. Cette présence massive bouleverse le quotidien des élèves de l’école élémentaire voisine, générant une insécurité palpable parmi les parents et les enfants.
Inquiétudes grandissantes face aux incivilités
La situation ne s’arrête pas à une simple cohabitation difficile. Des jets de projectiles ont été signalés au sein même de l’école, créant un climat de grande tension. La guerre du deal à Marseille ne fait qu’aggraver les choses : à l’école de la Cayolle, par exemple, les policiers sont contraints de protéger les enfants à la sortie des cours. Des balles ont même été retrouvées sur place.
Des infrastructures de la ville sous la menace constante
Les habitants du quartier signalent régulièrement des voitures cassées, des pièces volées dans les parkings souterrains, et des ascenseurs ou tableaux électriques vandalisés. Cette situation d’insécurité généralisée fait peser une épée de Damoclès sur les 300 locataires qui se sentent impuissants face à ces actes de vandalisme répétés.
Problématique des squats et des logements illégalement occupés
La question des squats reste une problématique majeure. Au sein même de la résidence où se trouve l’école, la moitié des logements étaient occupés illégalement il y a quelques années. Si la situation s’est légèrement améliorée, il subsiste encore une cinquantaine de squats sur les 277 logements, ce qui engendre des risques supplémentaires pour la sécurité des habitants et des élèves.
Un appel à la mobilisation pour une meilleure sécurité
Face à cette situation préoccupante, les parents et les membres de la communauté scolaire appellent à une mobilisation renforcée des autorités locales. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur l’agression de Synda et garantir que de telles violences ne se reproduisent plus. La mise en place d’aires d’accueil et de stationnement pour les gens du voyage pourrait également être une piste afin de réduire les tensions et favoriser une cohabitation plus harmonieuse.